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  • Agathe

Chronique : A Curse So Dark And Lonely

Dernière mise à jour : 17 mars 2020



Titre VO : A Curse so Dark and Lonely

Auteur : Brigid Kemmerer

Langue : Anglais - non traduit

Genre : Fantasy

Editeur : Bloomsbury

Parution : Janvier 2019

Nombre de pages : 496


Lien Amazon :


Ma Note : 5/5 ❤

"When the world seems darkest, there exists the greatest opportunity for light."


"It's not my first scar. I wasn't perfect before. I'll get over it."






   Tout semblait si simple avant pour le prince Rhen, héritier d'Emberfall. Maudit par une puissante enchanteresse à revivre sans cesse l'automne de son dix-huitième anniversaire, il sait qu'il ne pourra être sauvé que si une jeune fille tombait amoureuse de lui. Mais c'était avant d'apprendre qu'à la fin de chaque automne, il se transformerait en une bête vicieuse et destructrice. C'était avant qu'il détruise le château, sa famille, et tous ses espoirs.


     Rien n'a jamais été simple pour Harper Lacy. Son père s'est enfuit, sa mère est mourante, et son frère les maintient à peine en vie tout en la sous-estimant constamment à cause de sa paralysie cérébrale. Mais quand elle tente de sauver quelqu'un dans les rues de Washington, DC, elle se retrouve par inadvertance dans le monde de Rhen.


   Un prince ? Un monstre ? Une malédiction ? Harper ne sait pas où elle est et que croire. Alors qu'elle apprend à connaitre Rhen dans son monde enchanté, elle commence à comprendre ce qui est en jeu. Alors que Rhen réalise qu'Harper n'est pas simplement une autre fille à charmer, ses espoirs reviennent. Mais des forces puissantes sont à l'oeuvre contre Emberfall... et il faudra plus que briser une malédiction pour sauver Harper, Rhen, et son peuple de la destruction.





   A Curse so Dark and Lonely m’a littéralement enchanté ! Tout m’a plu dans ce livre, que ce soit sa couverture magnifique avec sa tranche irisée, l’écriture de l’auteur, l’univers ou les personnages. Cette lecture s’est révélée bien plus captivante et sombre que ce à quoi je m’attendais. Un vrai coup de cœur ! ❤


   L’auteur explore avec un regard neuf l’histoire de la belle et la bête. Elle mélange habilement notre monde avec celui d’Emberfall et nous dépeint un pays à l’agonie, sans famille royale pour la guider, où tout semble perdu d’avance. Un monstre sanguinaire ravage périodiquement la population et des soldats venus du Nord veulent s’approprié ces terres sans défenses. Dernier survivant de la royauté, Rhen vit encore au palais en compagnie de Grey, capitaine de la garde, dans un automne qui se répète sans fin. A chaque début de cycle, Grey emmène une fille de notre monde au château, afin d’essayer de briser la malédiction de la terrible Lilith. Mais si elle ne tombe pas amoureuse du prince, il se transforme en bête féroce à la fin de l’automne et fait des ravages parmi la population.


   J’ai trouvé cette réécriture originale, mais fidèle à l’histoire car elle reprend tous les éléments qui lui sont essentiels. Le rythme est donné dans le début : il se passe toujours quelque chose au royaume. Aucun temps mort, ni pour nous, ni pour les personnages.


   C’est d’ailleurs eux qui donnent une saveur si particulière à cette histoire. Je les ai trouvés criant d’humanité, comme on le voit rarement dans les romans. Aucun d’eux n’est parfait, et c’est ces imperfections, et leurs fragilités, qui les ont rendus si particuliers à mes yeux.

Au premier abord on voit très bien les clichés dont ils sont issus : la jeune fille fragile qui se découvre un caractère, le prince arrogant et le chevalier sans reproche, mais dès qu’on commence à gratter un peu, la peinture s’écaille et on les voit. Eux, dans leur ensemble.

L’auteur exploite ses personnages à la perfection et n’hésite pas à les malmenés. Ce n’est pas une romance toute rose qu’elle nous raconte, il n’y a pas de « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants » dans cette histoire.


   D’ailleurs, pas question d’aborder de manière douteuse le syndrome de Stockholm ici. Notre héroïne a été enlevée, elle n’est pas contente, et elle le fait bien comprendre à Rhen et Grey. Elle n’est pas là pour briser la malédiction, car jamais elle ne pourra tomber amoureuse d’un prince cloitré dans sa tour d’ivoire.

Leur terrain d’entente se trouve ailleurs, et c’est ce qui apporte cette petite touche de fraîcheur à l’histoire. Ce plus qui fait que la malédiction n’est pas au centre des préoccupations.


   Tout cela nous est raconté par la plume simple mais efficace de Brigid Kemmerer. Son style m’a un peu fait penser à celui de Sarah J.Mass. On trouve de très beaux passages parcheminés dans le roman, dont certains d’entre eux m’ont donné des frissons.



Si vous chercher à débuter la lecture en VO, c’est pour moi une très bonne histoire pour débuter. Le vocabulaire reste simple et l’écriture très fluide. C’est un roman qui se dévore et se savoure à la fois C’est clairement un livre que je me ferais un plaisir de relire à l’occasion, pour son histoire, mais surtout pour ses personnages, qui m’ont beaucoup touché.

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